Cholula: notre quotidien

A y bien regarder, je ne montre pas tellement d'images de ce qui nous entoure au quotidien, alors en voici quelques unes.

Notre résidence, avec vue sur le volcan donc

Tout à gauche, l'entrée de notre résidence. L'Aita, l'un des nombreux pubs animant toute la rue. A droite, bus local

Plus loin dans la rue, derrière la zone archéo, les pubs laissent place aux boutiques souvenirs

Le zocalo de San Pedro Cholula (nous on habite à San Andres Cholula, à côté)

 L'église de San Pedro, une des plus jolies à mon goût.

Les camionetas alignées le long du site archéologique, centre du quartier touristique

Notre quotidien devient un peu monotone, et nous attendons avec impatience notre découverte des régions du Yucatan et du Chiapas à partir du 18 avril.

Les profs d'Hélo sont de plus en plus insupportables, leur favoritisme et leurs comportements à l'égard des étrangers ne donnent pas une belle image des échanges inter universitaires.

Moi j'ai arrêté mes cours, me débrouillent maintenant par moi-même, et passe pas mal de temps sur internet, lorsque ce dernier fonctionne, à la recherche de mon futur professionnel, ou encore à la préparation du voyage prochain.

La vie mexicaine nous pousse parfois à ressentir un vrai manque de la France, de part leur manque de professionnalisme, de ponctualité, d'organisation, et aussi de gentillesse. Ici la politesse et l'éducation ne sont pas priorité. Quant à la fac, les étudiants montrent une image tellement opposée, avec leur richesse à tout va qu'ils montrent dans leur grosse bagnole ou leurs fringues de marque. Oui, ici la fac coûte au moins le prix d'une école de commerce française...et à deux pas, certains habitants n'ont pas de quoi se payer une habitation qui tient debout.

Ne vous inquiétez pas, je noircis aussi l'image, car vis au milieu de tout ça. Mais je me porte bien et apprécie vraiment mon expérience, surtout lors de nos périples. Il est vrai que je ne vivrai ici pour rien au monde, mais les rencontres peuvent être intéressantes. Le hic est qu'ici, la population reste bien moins accueillante que dans les coins reculés et bien plus pauvres. Tout est encore question de matérialisme et de biens, destructeurs du plaisir de vie simple.

Je viens de revoir "Carnet de voyage", film retraçant le périple de Che Guevara en Amérique du Sud, qui lui a ouvert les yeux sur l'injustice. Les rencontrent sont fortes, car les populations vivent de ce qu'ils ont et non pas de ce qu'ils pourraient avoir si l'argent ne manquait pas à leurs désirs...